« LINUX:LVM » : différence entre les versions

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=Réactualisation=
Il est possible de réactualiser les éléments LVM avec les commandes suivantes:
pvscan
vgscan
lvscan
respectivement pour les Physical Volumes, Volumes Groups et Logical Volumes.
Ceci peut être utile quand on ajoute un périphérique où l'on suspecte la présence de LVM.
=Intégration d'un disque inconnu=
Il m'est arrivé de devoir changer de machine un disque ayant une partition de type LVM sans perdre les données qu'il contient.
==Vérification du nom du Volume Group==
Avant de commencer, il faut s'assurer que les noms des Volumes Groups du disque à intégrer ne sont pas les mêmes que ceux de la machine hôte.
Si c'est le cas, il faut renommer de nom de ce Volume Group par exemple sur la machine d'origine du disque que l'on veut changer de machine. Car si on le fait pas, les manipulations qui suivent ne fonctionneront pas.
La commande suivante permet d'effectuer cette manipulation. Il est préférable que les Files System de ces Logical Volumes concernés ne soient pas montés.
vgrename <ancien Volume Group> <nouveau Volume Group>
ou
vgrename /dev/<ancien Volume Group> /dev/<nouveau Volume Group>
==Lister les Volumes Group==
Après avoir connecté le disque à intégrer dans la machine hôte, on utilise les commandes suivantes:
pvscan
ou
pvs
qui donne les Physical Volumes et leurs Volumes Groups associés reconnus par le système.
Par exemple, la commande:
pvscan
donne:
----
  PV /dev/sda3  VG fedora_serverdb200  lvm2 [147,46 GiB / 4,00 MiB free]
  Total: 1 [147,46 GiB] / in use: 1 [147,46 GiB] / in no VG: 0 [0  ]
----
Pour voir aussi ceux qui ne sont pas encore reconnus par le système, exécutez la commande suivante:
pvscan -A
Par différence, vous pouvez connaitre le Physical Volume du disque à intégrer.
Par exemple, la commande:
pvscan -A
donne:
----
  PV /dev/sdb1  VG vgtera              -          -
  PV /dev/sda3  VG fedora_serverdb200  sys_wwid  t10.ATA_ST3160815AS_6RX0N7SF
  Total: 2 [1,05 TiB] / in use: 2 [1,05 TiB] / in no VG: 0 [0  ]
----
On repère le nouveau device à intégrer: "/dev/sdb1"
En parallèle la commande:
fdisk -l
permet de connaitre les partitions des disques qui sont de type "Linux LVM" et de repérer le nom de ces devices.
Par exemple, la commande:
fdisk -l /dev/sdb
donne:
----
Disk /dev/sdb: 931,51 GiB, 1000204886016 bytes, 1953525168 sectors
Disk model: WDC WD10EALX-009
Units: sectors of 1 * 512 = 512 bytes
Sector size (logical/physical): 512 bytes / 512 bytes
I/O size (minimum/optimal): 512 bytes / 512 bytes
Disklabel type: gpt
Disk identifier: 18E36FF8-D217-4BFB-9DC8-66D3B626CA98
&nbsp;
Device    Start        End    Sectors  Size Type
/dev/sdb1  2048 1953523711 1953521664 931,5G Linux LVM
----
==Ajout du Physical Volume==
Il suffit maintenant de l'ajouter avec la commande suivante selon notre exemple:
lvmdevices --adddev /dev/sdb1
Si par hasard, vous vous êtes trompé par exemple avec la commande suivante où on a omis le n° de partition "1",:
lvmdevices --adddev /dev/sdb
il faut revenir en arrière:
lvmdevices --deldev /dev/sdb
Maintenant nous pouvons vérifier:
pvscan
Ce qui donne:
----
  PV /dev/sdb1  VG vgtera              lvm2 [<931,51 GiB / 0    free]
  PV /dev/sda3  VG fedora_serverdb200  lvm2 [147,46 GiB / 4,00 MiB free]
  Total: 2 [1,05 TiB] / in use: 2 [1,05 TiB] / in no VG: 0 [0  ]
----
==Création des fichiers devices LVM==
Avant de pouvoir monter notre Logical Volume nouvellement intégré, il faut que les fichiers devices LVM soient créés, actifs. Un redémarrage de la machine le fera automatiquement mais la commande suivante évite ce redémarrage:
vgchange -a y <nouveau Volume Group>
Par exemple, la commande:
vgchange -a y vgtera
affiche:
----
  1 logical volume(s) in volume group "vgtera" now active
----
Dès lors, par exemple, le device "/dev/vgtera" et ses Logical Volumes sont créés.
Il nous reste à monter ce ou ces Logical Volumes.